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Printemps

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[Tout d'abord, musique d'usage]

La blogosphère est ma Neo-Venezia.

ARIA the Future *spoiler*

Tout au long de ma découverte de l’animation japonaise j’ai connu des satisfactions. Au début le simple fait de connaître de nouvelles œuvres suffisait à me combler de bonheur. Je me souviens de l’époque à laquelle je suis tombé amoureux de Sakura et continué ensuite à lire les autres manga de CLAMP. Mais aussi de mes premiers amours qui résonnait étrangement avec une lecture avide de Love Hina. Mes premiers anime furent des moments marquants de mon existence, me laissant dans une admiration ou dans un émerveillement inégalé par d’autres média. Après être passé rapidement par les shounen, j’ai enfin compris la nature de mon amour pour les anime : la représentation de l’amour. Mis en exemple par différentes comédies sentimentales, cette vision très particulière des relations amoureuses m’a en réalité profondément marqué. Depuis les comédies sentimentales tels que Love Hina ou plus tard School Rumble, jusqu’aux amours platoniques entre filles de Maria-sama ga Miteru, j’ai été impregné par ce côté japonais de l’amour.

Haruhi-sama ga Miteru

Vieux jeu, cliché, fleur bleue, cet amour n’est pourtant pas une parodie des relations humaines. Tout comme d’autres sentiments aussi véhiculés par l’animation japonaise et les manga : le courage, l’amitié, la famille, la justice, … ce sentiment est en fait une expression d’idéaux qui apparaissent en filigrane. Évidemment, n’importe quel médium remplit aussi la tache de transmettre un ensemble d’idées morales et d’exemples mais c’est particulièrement ceux-là, japonais, qui ont eu un si grand effet sur moi. Au fur et à mesure que je découvrais l’animation japonaise, de nouvelles notions sont venues compléter mon dictionnaire. La comédie japonaise m’apprenait ainsi à rire de situations absurdes et l’”humour japonais” que je rencontrais dans Azumanga Daioh changeait petit à petit mon système de valeurs.

Barasui's teachings applied to humor

Ou plutôt, je construisais un système de valeurs qui me convenait bien mieux. Jusqu’à ce que je découvre Haruhi. L’année 2006 a marqué pour moi un tournant dans ma culture. Non, Haruhi n’en fut pas la cause. C’est à ce moment que je découvrais, ou plutôt que je vous découvrais, vous, la blogosphère. De blogs en blogs je découvrais une communauté qui correspondait à mes valeurs et à mes goûts. Lassé et déçu par les quelques fans de manga que je rencontrais au fil de ma scolarité, je faisais l’expérience de personnes qui incarnent tout ce que souhaitait vivre à travers l’animation japonaise.

High school life

Je commençais juste à sentir ce que plus tard j’appellerais l’aniblogosphère. En parallèle à cela, je me plongeais corps et âme dans de nouveaux anime, conseillés et adulés par mes nouvelles lectures. La tranche de vie s’installa à cette période de ma vie dans mon panthéon de valeurs et d’idéaux. La vie quotidienne de Kyon, si bien mise en images dans Someday in the Rain m’apparaissait alors comme la finalité de l’existence humaine. C’est quelques dizaines de mois plus tard que je regardais avec un sourire béat les aléas de la vie de quatre lycéennes dans Hidamari Sketch. Les gondolières d’ARIA me donnaient la définition du bonheur alors que je commençais à me sentir appartenir à cette communauté mondiale d’otaku. Ce mot que j’utilise maintenant pour me définir en tant qu’être humain vivant pour et par sa passion fit l’étalage de tout son sens quand je lus Genshiken ; au moment même où je compris le moé en regardant Ichigo Mashimaro.

Genshiken, la Bible

Cette évolution de mon statut, et surtout de la place de l’animation japonaise dans ma vie furent pour moi une croissance continue de mon bonheur. Les études n’aidant pas, et les tracas sentimentaux se rajoutant à l’addition, je me sentais de plus en plus dans mon véritable environnement au sein de cette communauté. Conservant toujours cet intérêt particulier pour les histoires d’amour je suivais Air puis Kanon en pleurant toutes les larmes de mon corps. Enfin je rattrapais les lacunes de ma culture en termes de grands classiques, regardant avec un nouvel œil des anime que j’avais vus bien plus jeune.

Sad Girls in Snow ... wait wasn't this post a spring one ?

Le tableau d’ensemble ne serait pas complet sans la partie plus virile et pleine d’action de mes visionnages. Les réalisations du studio Gainax : Shin Seiki Evangelion, FLCL et plus tard Tengen Toppa Gurren Lagann furent pour moi des expériences grandioses qui me faisaient trembler d’excitation. Fidèle au motto de wildarmsheero : “A most disturbing mix of moe and manly” j’y ajoutais l’iyashikei véhiculé par les tranches de vie que je regardais mais aussi par la lecture de Yokohama Kaidashi Kikou.

Automne pour Alpha

Et cette somme de toutes ces expériences font de moi cet otaku comblé (par la dédicace de Range Murata à lEpitanime 2008 par exemple) et heureux, en admiration devant ses bloggeurs favoris et leurs analyses particulièrement en phase avec les émotions que je ressens pendant des heures, que dis-je, des jours d’animation japonaise et de lecture de manga. Je dois avouer ne pas comprendre la tendance actuelle parmi les blogs français que je fréquente au regret et aux constats négatifs sur l’évolution de nos média favoris. Mon expérience personnelle est pleine de bonheur et de joie à chaque nouvelle saison, je vibre avec les personnages, pleure avec eux, suis avec passion leurs aventures tout en me délectant de la beauté de la technique des animateurs. Mais ce que je découvre à présent, c’est comment partager mon amour pour les anime à une communauté si passionée, si impliquée dans sa relation avec ces oeuvres. Mon dernier mot sera donc un grand merci à tous les acteurs et spectateurs de cette aniblogosphère.

Merci.


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